Maroc 2023 (suite) page précédente
22 février
Sidi Ifni est une ancienne enclave espagnole, une petite ville pittoresque nichée sur une falaise qui surplombe l’Atlantique d’une cinquantaine de mètres.
Sidi Ifni, la ville aux accents espagnols attire encore assez peu les touristes étant donné son éloignement
Sa plage s’étend sur des kilomètres de sable fin, c’est un paradis pour les amateurs de surf. L’activité principale de Sidi Ifni est celle de son port de pêche à l’écart de la ville capturant sardines, soles, dorades, thons.
23 février
Une virée à la plage de Legziza a une dizaine de kilomètres, une plage sauvage connue pour ses superbes arches en pierre rouge creusées dans la falaise par les marées. Cette longue étendue de sable est bordée d’une formation rocheuse, la couleur ocre contraste avec le bleu de l’océan.
On trouve plusieurs cafés et restaurants de plage, on peut même louer des transats et des parasols. Malheureusement, l’une de ces impressionnantes arches s’est effrontée en 2016, à cause de l’érosion.
Le Maroc a perdu l’un de ces beaux symboles touristique. Nous avons eu la chance d’admirer cette arche avant son effondrement en 2015 lors de notre voyage au Maroc.
24 février
Pas loin de notre camping se trouve un petit village très ancien mais toujours habité.
26 février
Dimanche la ville est animée, le grand souk se tient sur l’ancien aéroport, les marchands sont installés, on trouve de grands étalages de légumes tout frais, souvent disposés a même le sol et toutes sortes de stands (de style vide-greniers) où l’on trouve de tout.
On y trouve aussi des colliers et pendentifs d’artisanat nomade berbère et autres …..
27 février
Dans la banlieue de Sidi Ifni se tient le lundi matin un petit souk traditionnelle, les agriculteurs arrivent dans le village avec des montagnes de fruits et légumes. C’est un vrai plaisir pour les yeux, toutes ses couleurs étalées devant nous.
1 mars
Nous quittons Sidi Ifni et prenons la route direction Tiznit puis Tafraout. Peu à peu le paysage change et les figuiers de Barbaries disparaissent, ils sont remplacés par les arganiers et les cultures dans les endroits favorables.
Nous sommes arrêtés par un barrage de police. Zut, est ce que j’ai roulé trop vite …’’Salut, ça va bien? Tranquille? nous fait le policier. ‘’Ça vous plaît le Maroc? C’est la première fois ici? Soyez les bienvenus mes amis!’’ Ouf, rien de méchant.
La route devient sinueuse et montagneuse avec des paysages désertiques, grimpons au col de Kerdouss à 1300 mètres, des paysages magnifiques, c’est un vrai bonheur. Puis des palmiers et des palmiers, le décor change, les montagnes sont changées en énormes rochers de granit roses
Nous arrivons à Tafraout et nous nous installons au camping des 3 palmiers près le la palmeraie et de la ville. (29°43’18’’ 8°58’47’’)
2 mars
Tafraoute est un petit village située au cœur de la vallée des Ammeln, village aux maisons rosée, la spécialité, les babouches. On voit les artisans au travail pour réparer et confectionner ces chaussures soit pour l’intérieur ou d'extérieur, il y a de nombreuses boutiques.
Tafraout vaut vraiment le détour, c’est pour cela que de nombreux camping-caristes viennent, nous rencontrons des amis autour d’une pizza sur une terrasse avec vue sur le site le plus étonnant de la région: la ‘’Tête du Lion’’
3mars
A Tafraout la beauté du paysage est incontestable avec ses rochers aux drôles de formes, on peut faire de belles randonnées, nous repérons cette ‘’table’’ tout en haut de la montagne. Avec les plus courageux des amis (ies) nous décidons d’aller y faire des photos.
5 mars
À une trentaine de kilomètres au sud de Tafraout la route nous conduit aux gorges d’Aït Mansour, elle n’est pas bien large et quand on croise un autre véhicule il faut bien ralentir et se mettre sur le bas-côté. Au milieu d’un paysage sec et rocailleux apparaît tout à coup un palmier, puis deux, puis cent .
On pénètre dans une oasis qui s’étend tout le long d’un torrent, encadrée par des blocs de rochers impressionnants, une végétation luxuriante agrémentée de palmeraies, d’amandiers et d’oliviers. Nous sommes émerveillé par les panoramas des falaises dont la couleur vire, au gré de la lumière du jour, du rose à l’ocre foncé. A midi Messaoud nous nous prépare sa spécialité : une omelette berbère mijotée dans un plat à tajine. Un vrai délice !
Sur le chemin du retour, nous faisons halte chez Abdou, un adorable monsieur qui tient seul sa petite auberge et buvons un thé.
6 mars
Un chouïa plus loin, à 8 km de Tafraout un site au milieu d’une zone déserte ‘’Les Rochers bleus’’ des dizaines d’étranges rochers bleus sont disposés çà et là. Ce n’est pas un rare phénomène naturel, il s’agit de l’œuvre de Jean Veran. Ce peintre belge s’amusait dans les années quatre-vingts à colorier la nature à coup de bombes de peinture. Les rochers était délavés, on les a restauré. Que l’on aime ou pas cette oeuvre, tout le monde y trouvera son compte.
7 mars
Nous grimpons en scooter à Anergui, un village perché à 1400 mètres d’altitude, au creux d’une montagne qui surplombe Tafraout. La minuscule route qui monte est une aventure en elle-même, réservée à ceux qui n’ont pas peur du vide. Le moteur chauffe et, par chance, nous ne croisons personne en sens inverse !
Plus nous nous élevons sur cette route en zigzag la route débouche finalement sur le village accroché au flan de la montagne. Nous croisons peu de monde, dans un petit café nous buvons un thé accompagné de gâteaux assis sur une couverture derrière un mur à l’abris du vent
Les touristes n’ont pas l’air de venir nombreux ici ! Avis aux amateurs !
8 mars
Mercredi c’est le jour de marché à Tafraoute, on vient de loin ce jour là … La ville change totalement d’ambiance, quelle animation dans les rues et surtout le long de l’oued, asséché ou les commerçants se sont installés, en étals plutôt serrés. Ça grouille de monde, on choisit ses fruits ou ses légumes ou même sa casserole.
9 mars
À 3 kilomètres de Tafraout se trouve le village d’Aday avec ses charmantes maisons en pisée, installées à flanc de colline. Au cœur de la roche une petite mosquée de couleur rouge, à l’architecture plus contemporaine. Il est facile d’escalader les roches de granite rose, pour découvrir de plus près leurs formes surprenantes, nous profitons d’un joli panorama sur le village et la vallée en contrebas, qui regorge de palmiers et d’amandiers.
10 mars
A midi au menu: Seffa vermicelle au poulet, un plat populaire très apprécié au Maroc. Le poulet est caché dans le dôme de vermicelle, décoré d’amandes grillées, raisins secs, oeufs durs, dattes, cannelle et sucre glace. Nous avons découvert et beaucoup apprécié ce plat préparé pour nous par Aïcha une amie marocaine.
A Tafraoute depuis quelques années les amandiers fleurissent dès décembre et n’attendent pas janvier-février pour revêtir leurs superbes couleurs. Cet événement est célébré par de grandes fêtes réunissant danseurs et musiciens, une ambiance purement marocaines. Pour l’ouverture une fantasia dans la palmeraie.
11 mars
Un rendez vous économique, culturel et artistique entièrement dédié au développement et a la sauvegarde de la culture de l’amandier
Une foire mettant à l’honneur la richesse et la diversité des produits du terroir, la foire comprend des stands des produits de coopératives agricoles, provenant de différentes régions du Maroc dont l’huile d’argon, les amandes, le safran, le henné, le miel, les dattes, le cactus, les roses et autres plantes aromatiques et médicinales
13 mars
Notre dernier apéro entre amis(ies) offert par Josette à l’occasion de son 84 ième anniversaire, une personne très active, elle fête pour la 13 ème fois son anniversaire à Tafraout.
Début après midi nous quittons nos amis (ies) et reprenons la route pour nous diriger vers Taroudant, nous passons dans des endroits assez désertiques, la route s’engouffre dans une vallée paisible parsemée de minuscule village rose ou ocre. Ses flancs conservent les trace d’anciennes cultures en terrasses, des touffes d’herbe printanières tapissent le sol. Nous admirons des paysages époustouflants, des petits villages niché aux pieds des rochers.
A mesure que nous approchons Taroudant, les montagnes disparaissent. Nous nous installons à coté de la porte ‘’Bas Lakhnich’’ sur l’aire CC (30°28’43’’ 8°52’28’’) à 5 minutes à pied du centre de la ville.
14 mars
On se dirige vers l'oasis de Tiout à une trentaine km de Taroudant; un village berbère au pied de l'Anti-Atlas, tout en long de notre route nous avons croisé des bergers avec leurs troupeaux de chèvres qui grimpaient dans les arganiers lorsqu’il n’y avait plus rien à brouter au sol. C’est une découverte à faire.
On y trouve la fraicheur sous les palmiers, mais aussi la vie des 2000 habitants qui disposent chacun d'une parcelle de terre plus ou moins grande selon la taille de la famille. Ils y cultivent divers légumes mais aussi de la luzerne pour leurs animaux (l'âne est toujours le moyen de locomotion et l'animal de travail pour la plupart d'entre eux), les canaux d'irrigations et la fraicheur de l'oasis permettent de faire pousser plein de choses, il y a aussi des dattes bien sûr.
La balade est rafraîchissante, nous croisons de nombreux Marocains venus pique-niquer à l’abri du soleil. Ils font cela dans les règles de l’art, avec barbecues, tajines et même quelques instruments de musique pour l’ambiance !
Taroudant ville médiévale, surnommée "la petite Marrakech" ses remparts, six kilomètres de murs épais et cent trente tours de garde qui rendaient autrefois la ville imprenable. Il est possible de grimper sur une portion de la muraille, le pittoresque de ses souks, et l'agitation continue dans les petits cafés sous les arcades de la grand Place Assarag. On poursuit notre balade dans les ruelles de la médina.
15 mars
Ce matin nous reprenons la route en direction de Marrakech, nous commençons notre remontée car nous arrivons à notre fin de séjour au Maroc, Nous avons des impératifs, les bas coté de l'autoroute sont fleuris, des genêts étalent leurs boutons jaunes, des moutons y passent tranquillement sous la surveillance du berger, étonnant … c’est le Maroc. Nous traversons de beaux paysages, sur les reliefs encore de la neige, les couleurs du paysage changent tout au long.
Nous nous installons au camping le relais de Marrakech, camping ou nous étions confinés durant le covid (31°42’27’’ 7°59’20’’)
16 mars
De loin on aperçoit le minaret de la Koutoubia (69m de haut) et nous voilà à Marrakech. Nous allons dans un petit paradis au coeur de Marrakech le jardin exotique Majorelle, arrivée devant, impossible d’avoir un billet d’entrée il faut dorénavant réserver les billets par internet, c’est complet pour la journée. Dommage mais cela n’est pas grave nous l’avons visité en 2019
Nous allons maintenant place Jemaa El Fna, nous sommes tout de suite dans l’ambiance, les calèches attendent les touristes, les porteurs d’eau et les charmeurs de serpent nous abordent pour la photos, d’autres proposent des oranges pressées ou des fruits secs, Tout autour de la place des restaurants et leurs terrasses avec vue panoramique. Il est difficile de prendre une photos sans se faire interpeller pour payer la prise de vue.
Nous rentrons dans les souks de la médina qui sont de véritables labyrinthes aves des échoppes et des ateliers artisanaux, il y a beaucoup beaucoup de "rabatteurs" Nous flânons dans une partir de ces ruelles ou cela grouille de tous les côtés, de bruit, de charrettes tirées par des ânes, de moteurs…
Nous découvrons le souks des tanneurs et des teinturiers, les méthodes anciennes par lesquelles on transforme les peaux d’animaux en cuir souple sont toujours d’actualitée. Les peaux sont étendues au soleil sur de la paille près des cuves à teintures.
A midi nous prenons place à la terrasse d’un des restaurants donnant sur la place afin de profiter de l’animation et de ses couleurs
7 mars
Nous rejoignons Kenitra par l’autoroute, nous roulons à une bonne vitesse, le paysage est desséché, au fur et à mesure que l’on avance la végétation est de plus en plus verte. Au milieu du vert des près une plantation des bulbes de crocus à safran attire notre regard avec sa couleur violine, les accotement sont fleuris, c’est le printemps …
18 mars
Un tout petit aperçu de la ville de Kénitra et nous voilà dans une rue ou une foule dense se presse au milieu des camelots, difficile de se faire un passage tant il y a du monde. On y trouve des fruits secs, des petits gâteaux pour le dessert et de quoi grignoter pour l’apéro.
Plus loin, un rémouleur ambulant qui aiguise sur une meule un outil tranchant, c’est avec la force du pied qu’il fait tourner la meule.
Sur le trottoir de belles compositions florales, une grande variété de cadeaux floraux, des fleurs de différentes natures et couleurs.
L’immeuble aux couleurs vives est une école, il se démarque des autres maisons couleur ocre.
20 mars
Nous flânons dans les ruelles, le spectacle est toujours coloré et original, pour les fruits et légumes il y a le choix, c’est toujours aussi folklorique et nous en profitons pour nous approvisionner.
Le marchand de fraise demande a être photographier, on se laisse tenter pour un dessert et surtout pour faire de la confiture, reste a trouver des bocaux ?
Dans une des ruelles nous tombons sur un drôle d’atelier ou l’on fabrique des galons fantaisies pour la décoration et la couture.
Nous voilà chargés comme des mulets, retour au camping pour la préparation de la confiture aux fraises.
21 mars
Après avoir fait les services au Campingcar nous quittons Kenitra pour la destination de Chefchaouen. Sur la route il faut être prudent, il suffit de regarder les différents panneaux qu’on a croisé.
Arrivé à Chefchaouen, surprise, nous ne pouvons pas accéder à la ville, des travaux sont en cours. Il y a une déviation mais avec la remorque c’est impossible. La ville est réputée pour les bâtiments remarquables de différents ton de bleu qui reflète la lumière du soleil, gardant l’intérieur des maisons au frais, mais aussi il éloigne les moustiques.
Nous continuons notre route, puis apparait Tétouan au pied des montagnes du Rif, de nombreux nids de cigognes sont sur les pylônes électriques. Un arrêt au Marjane pour dépenser nos derniers dirhams avant de passer la frontière encore ce soir.
A 19h15 nous voilà au poste de douane pour les papiers du véhicule, les formalités de douane sans problème, contrôle des soutes du CC et de la remorque pour s’assurer qu’il n’y a pas de clandestin, un chien renifleur rentre dans le CC et fait son travail, pas de problème. A 20h25 un dernier contrôle et nous sommes sur le territoire Espagnole. Nous nous rabattons sur le parking au bord de la mer pour passer la nuit. (35°52’49’’ 5°19’36’’)
22 mars
Nous allons vers le port, à 12h00 nous entrons dans les entrailles de la bête, à 13h40 nous sortons de l'espace portuaire et prenons la direction de la France en longeant la côte méditerranéen.
Ainsi se termine notre voyage au Maroc