Maroc 2023                                                                                                          page suivante

traversée de la

France et l'Espagne 

10 janvier

A près avoir passé une nuit dans le calme nous reprenons la route avec un ciel gris et pluvieux. Notre deuxième nuit dans un petit village, Cestas, (après Bordeaux) (0°41’14’’ 44°44’32’’)

11 janvier

En cours de la matinée nous entrons en Espagne et toujours sous une pluie intermittente, aucune trace de neige dans les Pyrénées mais les genets sont déjà en fleurs. Fin d’après midi nous traversons un pont de 25 arcs du XVIe siècle pour accéder au beau village de Torquemada et son aire pour Camping-car (42°2’13’’ 4°18’58’’) 

12 janvier

On se réveille sous un épais brouillard, après avoir fait les services nous continuons notre route en direction de Séville. Dans l’après midi c’était un soulagement de voir le soleil pointer son nez. Nuitée a El Garrobo (6°10’40’’ 37°37’40’’) avant Séville.

13 janvier

Frais mais beau, vue la météo prévu dans les prochain jours au Portugal nous avons décidé d’aller au soleil du Maroc. A 17h nous avons pris le ferry Algésiras-Ceuta et passons la nuit sur un parking près de la mer avant la frontière que nous passerons demain matin. (35°52’49’’ 5°19’36’’) 

14 janvier

Ce matin nous passons la frontière mais il fallait s'armer de patience, seulement 2 heures, une longue file d’attente, c’est le week end. Toutes les voitures ont été fouillées comme notre camping car, même un chien a visité notre intérieur. Il y a pas eu de problème. Nous prenons la route en direction de Kénitra avec comme première préoccupation trouver un change et une carte téléphonique avec accès internet, nous passons la nuit au camping « la Chenaie »  (34°15’30’’ 6°34’0’’)

15 janvier

Nous prenons l’autoroute en direction du sud, il y a peu de circulation, sur notre route des personnes font du stop, d’autres attendent le passage d’un taxi ou un bus, les moutons broutent le long de l’accotement, les collines verdoyantes se profilent à l’horizon. Puis nous continuons la route côtière, le paysage est magnifique, les cultures maraîchères s’avancent jusqu’au bord de l’eau, nous profitons pour faire provision de légumes frais. 

A Oualidia il y a une belle lagune et nous décidons de faire un arrêt, à peine le moteur arrêté des pêcheurs viennent nous proposer du poisons frais. (PK 32°43’55’’ 9°2’36’’) 

16 janvier

La route reprend le long de la côte avec de la culture maraîchère puis s’éloigne de la mer et devient alors très vallonnée, quelques villages ou fermes sont perchés sur les collines. la route vire brusquement et surplombe la côte rocheuse et sauvage avant d’atteindre Safi. Une sculpture symbolique sous forme d'un immense vase en céramique authentique, conçu et placé dans un rond-point.

Essaouira, impossible de trouver un parking pour visiter la vieille ville, (pas grave nous avons déjà visité plusieurs fois) à la sortie de la ville un arrêt pour une photo  puis direction du petit village de Sidi Kaouki qui a une des plages les plus appréciées du Maroc par les surfeurs, nous passons la nuit au camping « paradis Aïcha » (31°20’52’’ 9°47’42’’)

17 janvier

Dernière étape pour arriver au point de chute ou nous nous installerons pour un certain temps, la route continue sur les falaises et se faufile au milieu des arganiers ou nous trouvons des vendeurs d’huile ou de miel. Arrêt à Tamri, la ville des bananes locales qui sont excellentes. Nous roulons au plus près des plages jusqu’à Agadi. nous traversons la ville qui est très touristique.

 Au fur et a mesure qu’on avance le paysage devient de plus en plus désertique, la campagne paraît très peu peuplée. Nous rejoignons Tiznit une ville du Sud du Maroc. C’est au camping « Le Tazerzite » qui est a l’extérieur de la ville que nous nous installons. (29°38'33'' 9°43'15'')

20 janvier

Journée lessive et à midi le couscous du vendredi qui est une coutume chez les Marocains entre camping cariste dans le petit resto du camping. Pour la digestion nous pédalons vers la ville et profitons pour acheter du pain berbère, (le sol du four est couvert de petits galets destinés à accueillir la pâte à pain)  

24 janvier

Cela fait déjà une semaine que nous nous sommes installé dans ce camping, une semaine ou nous rencontrons des personnes confinées avec nous pendant le covid, ici au Maroc. Tiznit est très célèbre pour le savoir-faire de ses artisans orfèvres et joailliers. L’enceinte de Tiznit est une ligne de remparts de 7 km de long et 8m de haut et percée par 5 portes historiques. Pour ce soir une soupe traditionnelle du Maroc , la harira.

C’est le jeudi jour du marché (le souk), le village au pied d’un col s’anime ce jour-là. Les camionnettes débâchée ou les « bourricots » chargés de leurs achats prennent la route du retour, des petits producteurs déballent leurs produits de leurs jardin et les commerçants de fruits promènent leurs charrettes, la route est animée avec le ballet des petits taxis rouge. Le souk est la source d’achats mais aussi de distraction et pour nous c’est du dépaysement et aussi l’occasion de faire le plein de fruits et légumes frais.

Le vendredi est le jour du couscous chez les marocains et chez nous c’est une deuxième rencontre avec d’autres camping-caristes, nous étions 5 couples à se réunir autour d’une bonne table. A la réservation, le patron du restaurant a demandé le prénom des gazelles, pourquoi ????  Au dessert une belle surprise, un magnifique gâteau garni des prénoms offert par le patron qui voulait montrer sa joie du retour des touristes français. Nous avons passé un bon après midi ensemble.

A 15 km de Tiznit, au bord de la mer, se trouve Aglou une charmante petite station balnéaire. Nous n'avons pas visité la ville, seulement fait un petit tour sur la plage, plusieurs restaurants longent le bord de mer. Tandis que à cinq cents mètres de là, des cabanes de pêcheurs sont creusées dans la falaise qui appartiennent à des pêcheurs du village ou à des vacanciers, marocains pour l’essentiel, la plupart des grottes ne disposent d’aucune commodité. Aglou constitue un véritable paradis pour les pêcheurs, le village autrefois constitué de petites cabanes de pêcheurs s'est peu à peu transformé laissant la place à de belles maisons marocaines.

Après une petite tempête de sable, notre petite maison a besoin d’un nettoyage de ses panneaux solaires.

Incroyable chargement d'un camion en paille. Je ne sais pas comment ils font pour ne pas en perdre en route, pour rentabiliser la marchandise il faut charger le camion au maximum. 

Au centre de Tiznit, près de la Médina se trouve un site qui a été restauré ‘’la source bleue’’ elle n’a de bleu que son nom, près de laquelle se trouve le centre artisanal des bijoux berbères. C’est un lieu de repos que les marocains apprécient particulierement les soirs d’été où ils viennent prendre un peu de calme et de fraicheur.

Après que le revendeur de fruits est passé, nous allons faire un petit tour dans les alentours, avant de rejoindre le camping un détour par le marché aux poissons, il y a du choix, pour nous c’est  de la sole. 

Encore des retrouvailles inattendues de camping caristes confinés ensemble il y a trois ans. 

En pleine médina, dans une petite ruelle de Tiznit, dans un cadre très agréable se cache le Riad ‘’le lieu’’  Une magnifique découverte, un resto de charme.

Jamais deux sans trois, une autre rencontre au bord de l’eau, Claudine et Daniel nos amis suisse. 

Depuis une semaine la météo a changé, un temps très nuageux, beaucoup de vent avec des rafales qui atteignant 80 km/h et font bouger le camping-car. Des grosses goutes de pluie résonnent sur le toit. Les marocains attendent la pluie avec impatience car les pénuries d’eau commencent a les toucher dans leurs propre logement. La pluie est aussi une bonne nouvelle pour les agriculteurs mais pour nous, les touristes sa tombe mal. En discutant avec eux il disent ressentir le changement climatique. 

Nous avons décidé d’aller plus au sud a l’oasis de Tighmert, nous nous installons dans un camping, dans la nuit la pluie a commencer  a tomber, au réveil nous nous sommes retrouvé bloquer par l’eau et la boue, impossible de repartir. Nous sommes 8 camping cars dans le même cas. Après la pluie espérons le beau temps  ‘’INSHALLAH’’ 

Après 3 jours de blocage dans le camping, la pluie c’est calmé et la route d’accès au camping va être dégagée à la marocaine.

Nous en profitons pour sortir et aller au camping Oasis (28°56'42'' 9°56'42'') qui est plus facile d'accès. Pour l’instant l’oasis de Tighmert est isolé par un oued (un cour d’eau) qui a débordé. La météo s’améliore doucement. Cette région n’a pas vu une goutte de pluie depuis quatre ans. 

17 janvier

Journée couscous dans ce petit camping familiale préparé par Hassan et son épouse, une journée très conviviale entre camping-caristes et un moment riche en échange.

18 janvier

Nous partons en scooter pour rejoindre le souk aux dromadaires et autres bestiaux de Guelmim, nous avons de la chance nous pouvons passer l’oued.

Dès que nous franchissons la porte nous sommes entouré par la foule, des hommes enrubannés de bleu, des femmes aux voiles multicolores, des touristes, nous traversons la partie supérieure ou sont installés les vendeurs de fruits et légumes 

 Puis nous nous trouvons dans un enclos ou se trouve le souk aux bestiaux, les éleveurs présentent leurs chèvres, leurs moutons, leurs bovins et bien sur leurs dromadaires. Nous demandons le prix: il faut compter environ 10 000 Dhrs (1000 euros) La ville de Guelmim est connue par son marché hebdomadaire et le plus grand marché de dromadaires en Afrique.

19 février

Promenade dans l’oasis de Tighmert, une charmante oasis qui compte 650 familles, 11 mosquées et fait 6 km de long et 4 km en largeur et qui a su préserver sa population malgré son approche de la ville de Guelmim. 

On a la sensation d’y être seul dans un silence et une tranquillité remarquable,  près de la moitié des parcelles ne sont plus cultivées malgré la présence d’eau, les jeunes gens préférant des métiers moins durs et plus rémunérateurs.

20 février

En scooter nous allons voir la vie dans les ruelles de Guelmim. Il faut être très vigilant, le marocain ne prête aucune attention à ce qui passe devant, derrière ou à côté de lui, au début, ça surprend, et puis on s’y fait, le klaxon règne en maitre absolu.

21 février

Nous quittons l’oasis pour nous rendre à Sidi Ifni, les 60 km qui séparent Guelmim de Sidi Ifni ne traversent aucune véritable agglomération mais elle traverse une bande montagneuse de l’Anti-Atlas où poussent les figues de barbarie. Sidi Ifni profite d’un cadre exceptionnel entre océan et montagne. Nous nous installons dans le camping Tamhroucht (29°23’48’’ 10°9’0’’)

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